La boîte à merveilles | Toutes les figures de style
Figure de style |
Exemples
|
La
comparaison |
-
Une lampe à pétrole identique à celle de
notre voisine -
Le bruit de ses narines me
rappela le son de la trompette de Ramadan -
La campagne parée comme un bouquet
sentait le miel |
La métaphore |
-
Ma mémoire était une
cire -
Que t’arrive-t-il,
chien galeux. -
Tu es un cadavre et je
n’aime pas toucher les charognes. -
Elle refusa poliment,
déclara que ce thé était déjà un véritable. -
Mais de ta bouche coulent
souvent le venin de la médisance, les puanteurs de la calomnie, l'odeur de la
mort et d'autres germes de destruction. |
La
personnification |
-
Un pigeon disait des mots si
jolis. - La bouilloire chantait. - Le soleil en robe d’or s’attardait à l’horizon. -
Les petites flammes dansaient. -
Les objets ne me reconnaissaient
plus, ils m'opposaient un visage hostile. -
Seuls, nos pas, le froufrou de
nos vêtements, nos souffles pressés animaient cette ville morte. |
L’hyperbole |
-
Elle posait mille
questions à ma mère. -
Les femmes continuaient leurs éternels
voyages. -
Des siècles passèrent. -
Les cris des enfants
s’étaient transformés en torrent, en cataracte, en bruit de rafale. -
Des torrents de larmes
inondèrent le visage -
Je vais, me dit-elle,
te donner à manger, tu dois mourir de faim |
La
gradation |
-
J’ai six ans, l’année prochaine
j’en aurai sept et puis huit, neuf et dix. -
Les cris des enfants s’étaient
transformés en torrent, en cataracte, en bruit de rafale. -
Mais de ta bouche coulent
souvent le venin de la médisance, les puanteurs de la calomnie, l'odeur de la
mort et d'autres germes de destruction. |
L’énumération |
-
Dans ma boite à
merveilles il y avait des clous, des boules de verre, des anneaux -
|
La
répétition |
-
{…} pour attraper un moineau
mais le moineau ne vient jamais. Il désire tant ce petit moineau ! -
Zineb jouait avec le chat, un
chat maladif. |
L’anaphore |
-
A dix ans, on est
presque un homme. A dix ans on parcourt tout seul le quartier. -
Non ! Je ne voulais
pas dormir, je ne voulais pas pleurer. -
Je savais qu’une
journée s’ajoutait à une autre, je savais que les jours faisaient des mois …. |
L’antithèse
|
-
Pour y renaitre, il fallait
d’abord mourir. -
Ceux-ci en rient, ceux-là en pleurent. -
Ma mère m’aspergea
alternativement d’eau bouillante et d’eau glacée. -
Une voisine poussa un cri de
joie ou un gémissement de douleur. -
Il a peu de clients, mais
beaucoup d'amis. |
L’oxymore |
-
Des nuits blanches
qu’elle avait passées à gémir. - Sans toi, le soleil deviendra froid. |
L’antiphrase
|
-
Elles nous conseillèrent de
monter sur la terrasse charmer les oreilles des voisins. |
La périphrase |
-
Autour de moi,
rodaient les jnounes, les démons noirs invoqués par la sorcière. -
L’aînée se contenta du
personnage de la negafa, une de ces femmes expertes dans l’organisation de telles cérémonies. |
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